rdc-castanet_17avr2011
Je connais très bien le ‘Cyclo Club Castanéen’ ayant accompagné à de nombreuses reprises, il y a une trentaine d’années, mon grand-père fervent adepte du club. C’est donc un retour dans le passé que me propose mon ami Franck, co-organisateur de cette randonnée des coteaux. Mais cette fois ci j’ai changé de monture, ayant troqué mon vélo de course ‘vintage’ par un beau VTT ‘new fashion’.
Bien que régional de l’étape, je n’habite qu’à 15 kms de ‘Castanet’, je fais confiance à Franck pour me faire découvrir de nouveaux sentiers. Et comme un beau soleil m’invite à une promenade matinale, c’est même en VTT que je rejoins le départ de cette randonnée dans la zone de Vic à l’entrée de Castanet.
A mon arrivée, Franck est plutôt souriant à la table des inscriptions. Mais il va être vite assailli par un flot de cyclistes impatients d’en découdre. Il me dira plus tard que les inscriptions ont largement dépassé toutes ses espérances.
Le parcours VTT évite le bord du canal, j’en suis plutôt surpris au début car ses berges constituent un endroit bien agréable pour commencer une ‘douce’ randonnée. Mais cela aurait été trop facile, la montée sur ‘Péchabou’ par le ‘Picadou’ est autrement ‘piquante’.
Cela nous permettra de rejoindre les superbes sentiers du ‘haut Corronsac’ afin de plonger sur le non moins superbe ‘lac de Montbrun’. Le coin est un des plus beaux du parcours, il aurait été dommage de ne pas l’immortaliser.
Alors que mon esprit flâne à travers les champs de céréales, je me fais doubler par un groupe de vététistes de ‘Noé’. Ils ne sont pas venu pour cueillir des tournesols et, dieu sait pourquoi, je me colle à leurs roues comme un ‘gratte-cul’. Fini la contemplation du paysage, et jusqu’au prochain ravito j’allais comme un furieux tenter de m’accrocher à l’arche de Noé.
Le rythme soutenu impose l’usage du gros plateau. Un braquet jamais utilisé associé au vent d’autan finiront par me mettre dans le rouge. A l’approche du château de Montlaur, je rends les armes pour ne pas risquer l’abandon. Je reprends un rythme de croisière qui va me permettre, ainsi qu’à mon Lumix, de profiter de nouveau du paysage.
A la suite d’une erreur d’interprétation dans le marquage, je me retrouve sans m’en rendre compte sur le circuit de 34 kms. Croyant être en fait au 34ème km, je suis tout surpris de me retrouver l’instant d’après à déambuler dans les ruelles d’Escalquens, à quelques kms à peine de l’arrivée.
Franck, en équilibre sur un monocycle, attend l’arrivée des participants sur le parking de la zone de Vic. Nullement étonné de me voir de retour si tôt, il me fit comprendre sans peine que j’avais pris le petit parcours. Plus rien ne me presse désormais et pour faire durer le plaisir, une courte sieste près du pont de Deyme s’impose à moi comme une évidence.
RV