Sam : «Hervé, ça te dit VTT demain matin sur les coteaux ? »,

Hervé : « Viens à la maison, départ 8h30, p’tit dèj. à 8h00, ça te va ? »

Cela faisait un bail que je n’avais pas roulé avec Sam, pour fêter l’évènement, j’allais lui faire découvrir une des plus belles variantes des circuits en Bord d’ Ariège de ma connaissance. Et pour rendre le parcours plus original, je décidais de démarrer dans un sens inhabituel pour moi, par la rive droite de l’Ariège.

Le temps est idéal, frais et sec avec juste un poil trop de vent. Après les quelques hectomètres de bitume inévitables, on arrive sur le chemin qui longe la rivière locale. Et c’est parti pour 2h30 de route.

J’ai beau connaitre le coin comme ma poche, je prends toujours autant de plaisir à arpenter les singles sinueux à travers les bois des bords d’Ariège. De Venerque jusqu’à Lacroix-falgarde, il est quasiment possible de rouler à l’ombre des feuillages d’un bout à l’autre du parcours. Un vrai bonheur lors des journées estivales trop ensoleillées. On traverse le « bois de notre dame », nom donné en l’honneur de la statue de la « vierge de notre dame » qui trône au sommet du bois. Je suis toujours surpris et ému par la présence de ce lieu de prière dont l’existence  au beau milieu de la campagne est vraiment surprenante. Après une visite de Clermont le fort et de sa table d’orientation, nous attaquons la descente du jardin botanique. Le rythme se doit d’être respectueux des lieux. Roulage au ralenti voire ‘piétonnier’.  Pour rendre la sortie un peu plus sportive, nous remontons sur Goyrans.  Cela donnera aussi l’occasion à Sam d’admirer le point de vue et de me griller la politesse comme il a l’habitude de le faire dans les montées un peu trop longues pour ma vieille carcasse.

Après ce sympathique plat de résistance, il ne nous reste plus qu’à nous régaler par le dessert qui nous attend. Un interminable single aussi technique que varié qui surplombe les eaux tourbillonnantes de l’Ariège et qui après pas moins de 45 bonnes minutes de pur bonheur nous ramènera à notre point de départ.

Une seule ombre au tableau, la traversée de l’Ariège par le pont de la départementale en compagnie de véhicules à moteur qui roulent toujours trop vite. Un jour certain, on déplorera le décès d’un vététiste ! .. Alors qu’il serait si simple d’ouvrir aux « véhicules légers » le pont en fer qui jouxte juste à côté, et qui est malheureusement laissé à l‘abandon.  

Hervé : « Alors Sam, ravi ? »

Sam : « Je ne regrette pas de m’être levé tôt ce matin ! »

Merci Hervé !

RV