Photos randonnée SKI coume_d_enfer_10mai2014

coume_d_enfer_10mai2014

 

Nous sommes 4 à prendre place dans la Ford de Marco avec Alain, Patrice et moi. Notre destination du jour, 'la Coume d'Enfer' dans la vallée d'Aston. Malgré un départ tardif nous ferons une pause gourmande au fournil de louise.

La montée vers l'étang de Laparan se fait d'abord sur route, puis sur une piste carrossable qui devient progressivement impratiquable. Une mise à l'épreuve pour la Ford qui s'en tire pas trop mal puisqu'elle va nous mener juste à deux pas du parking.


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Alain est prêt avant tout le monde et pour une raison que je ne m'explique pas, il décide de partir sans attendre. Il n'est peut être pas en confiance et a peur de nous ralentir, aussi prend t'il un peu d'avance. 

 


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Dès le départ on franchi la rivière d'Aston sur un horrible pont de fer rouillé qui dénature le paysage. On aperçoit le pic de la coume d'enfer au loin qui trône fièrement a droite du Rulhe. Sa face lisse et pyramidale attire le regard.

 


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Après un léger portage et un nouveau franchissement de rivière, la rivière de la Coume de Varilhes, nous posons les skis et attaquons la montée au pied du massif.

Patrice se lance le premier a l'assaut, on traine un peu avec Marco, surtout a cause de ces fixations qui finissent par m'agacer sèrieusement. C'est un vrai calvaire que de les enclencher sur mes Mg. D'accord elles sont plus légères que mes anciennes diamir mais je regrette de plus en plus mon achat. Certains diront que je manque d'habitude ou que je ne suis pas doué, c'est vrai mais avec les diamir la question ne se pose même pas.


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Je ferme donc la marche un brin nostalgique, un brin fataliste. Patrice a choisi comme a son habitude le chemin le plus raide laissant les traces d'Alain en contre bas. Ce dernier a pris beaucoup d'avance, on le distingue au loin sous le couloir principal. On n'a pas gravi 100m que la fixation de Marco se détache. La vis arrière est sortie de son logement. Marco sort son opinel est tente une réparation de fortune mais l'outil est un peu trop petit, le piolet un peu trop grand n'est guère plus adapté mais  finalement la combinaison des deux arrivera a bout de la vis réfractaire. Encore une fois le vieil adage 'l'union fait la force' s'est vérifié.


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Il est grand temps de repartir pour rejoindre nos amis. Il se fait déjà tard et le plus dur reste a faire. On fini par arriver au pied du couloir principal, la neige de surface est gorgée d'eau. Cela peut partir à tout moment. On décide de déchausser pour continuer sur les rochers, mais l'ensemble composé de terre meuble et d'amas de fragments de roches superposées n'est guère plus stable. Il va falloir faire très attention.

Marco ressent des signes de lassitude, il est vrai que la montée se fait dans de très mauvaises conditions. On fini enfin par arriver au pied du couloir terminal, Patrice et Alain ont laissé leur ski, on fait de même. Heureusement car sous le  sommet, la présence inattendue de glace rend la progression compliquée et plus engagée qu'elle ne devait.
Je suis bien content d'avoir monté les crampons. D'ailleurs, à ce sujet, il faut toujours les avoir sur soi sans se poser la moindre question. N'écoutez personne vous suggérer le contraire. Il en va de VOTRE vie.


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L'équipe disloquée dès le départ se reconstitue au sommet, on avale rapidement et sans trop d'appétit notre sandwich  avant de redescendre sur une neige devenue instable.
Patrice, Alain puis Marco partent devant en suivant l'itinéraire de montée, je préfère m'engager du côté diamétralement opposé vers une zone dépourvue de couche instable. La sous couche ayant subie de nombreux cycles de gel/dégel est bien stabilisée alors qu'en surface, les quinze a vint centimètres de neige fraiche n'attendent qu'une chose: glisser avec nous.
Ma crainte s'avèrera justifiée car peu de temps après cette couche superficielle n'aura de cesse de nous accompagner à chacun de nos virages. Dopé par mon adrénaline, j'enchaine les virages avec l' excitation du puceau qui découvre l'amour. Je venais de découvrir un nouveau sport, le ski sur avalanche.

'La neige est mon amie, on s'amuse et j'en ris': Tel pourrait être le dicton du jour.

Mais mon apparente  insouciance des risques ne fait pas rire tout le monde et je me ferais rappeler à l'ordre par Patrice et Alain.


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Finalement cette coume d'enfer porte bien son nom, car si à la montée, c'est l'enfer, à la descente j'ai pris un pied d'enfer.

 


Bise et vivement la prochaine.


RV





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