Photos randonnée VTT vernet_ariege_variante6_10oct2012

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INTRODUCTION:

Cette sortie VTT est très proche de la variante 5 du parcours « baseline » en bord’Ariege :

vernet_ariege_variante5

 


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Elle s’en distingue au niveau de la montée sur Goyrans qui s’effectue par le chemin des écoliers de Balandra plus raide et plus difficile que le sentier classique.

 

 

Ensuite on ne monte pas sur les hauteurs de Clermont-le-fort mais on reste sur le parcours « baseline » qui passe par le jardin botanique. 


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Le reste est identique avec l’incontournable visite des hauteurs de Venerque pour finir.

 CR:

Aujourd’hui je reçois Patrice que j’appelle affectueusement « Patou ».

Pourquoi Patou ? Cet ami, complice de nombreuses virées en montagne, n’a pourtant aucun trait commun avec ce superbe animal .

Un animal qui impressionne par sa magnificence, intelligent et imposant. Tout à l’opposé de Patrice. Sauf que Patrice en impose aussi… mais c’est surtout à table !

Je l’entend déjà, à la lecture de ce gentil portrait, s’exclamer : « Ah bravo, merci, merci beaucoup ! »

Ce sur quoi je réponds, non sans ironie :

« Mais nooon …. Ne boude pas, c’est une boutade … » … Quoi que !

J’ai quand même prévu du lourd pour le repas. Des pizzas bien arrangées à l’Ariégeoise, qui caleraient même un ours affamé. Et pour tasser tout çà, un tonneau de 1664 et un litre de vin sauvage. C’est que le boudeur a de la ressource.

Seulement voilà ! Comme toujours quand je veux faire boire quelqu’un, c’est moi qui bois le plus … Et alors là, bonjour les dégâts.

Aussi quand enfin on se décide à enfourcher nos spads, je sens bien que je ne me sens pas bien.  Les jambes sont lourdes. Patou, lui, est chaud comme la braise et il va se faire une joie de m’exploser dans les montées. Cela ne m’empêchera pas d’avoir le moral car il m’explose toujours dans les montées, là au moins j’ai une excuse.

Je réserve à Patrice le même parcours que celui effectué 15 jours plus tôt avec Bruno.  (cf lien variante5).  Enfin, c’est ce qui est prévu car avec lui, on sait à l’avance ou on va, mais jamais par ou on y va. J’en ai souvent fait l’expérience en rando à ski.

D’ailleurs le très vénérable dansesouslapluie en a même fait un dicton très pyrénéen :

«Quand le Patou passe devant, le chemin change souvent».

La rive gauche de la rivière est toujours si agréable, je ne m’en lasse jamais. La vitesse de croisière d’un escargot en train de gravir la dune du Pila imposée par un biker en état d’ébriété doit surement exaspérer mon Patou habitué à plus d’entrain.


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La montée sur le pont de Lacroix-Falgarde sans descendre du bike fait l’objet d’un pari avec comme enjeu, un délicieux repas chez « côtes et arêtes ». Patou se lèche les babines à l’avance mais il reste planté à trois mètres du sommet. Je me marre … mais à sa décharge l’entreprise était très difficile sur une pente raide et sablonneuse.

La partie technique en bord d'Ariège rive droite à le mérite de secouer mon corps empathique mais mon esprit encore délirant m’envoie en dehors de la trace dés qu’une difficulté se présente.

Je retrouve un peu mes marques sur la fin de cette partie technique et mon allure redevient plus fluide. Je distance Patou qui se débrouille très bien pour un biker de « bord du canal » …  MDR !

Je ralenti le rythme et quand il revient sur moi, j’engage alors une discussion, comment dire … Revigorante !

RV « Alors Pat, qu’est-ce que tu fabriques ? »

Pat « Les berges sont superbes » réponds-t-il comme un touriste égaré …

RV « Ouhais, tu fais genre celui qui admire le paysage alors que tu te bats avec les racines, les trous et les bosses »

Pat « Qu’est-ce que tu es mauvais alors … »

RV « MDR » …

La suite va être moins drôle pour moi car Patou se retrouve en terrain plus favorable : La montée sur Goyrans.

Dés les premiers mètres il me passe et me distance rapidement. Puis soudain Patou lève le museau, il vient de sentir l’odeur de la pente raide, une odeur qui lui est irrésistible. Celle qui nous emmène systématiquement en ski à sortir les crampons.


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Et avec un sourire machiavélique aux lèvres, il bifurque à gauche sur un chemin escarpé. Le vengeur du « bord de canal » a frappé !

Je lui emboite la roue, mais pas pour longtemps. Je cale rapidement et je finirai à pieds.

La traversée de Goyrans par la route est sans grand intérêt, au contraire de la « fosse du patou » situé à la sortie de Goyrans. Ne cherchez pas le nom sur google map car il n’y en a pas, je viens de le baptiser. Il s’agit d’une super descente qui peut se faire à bâtons rompus suivi d’une montée si brutale et si raide que l’on reste planté si l’on n’a pas pris la précaution de changer son braqué pendant la descente. Et bien sur Patou reste planté … D’ou le nom !

Après le retour sur les bord’Arièges, on enchaine par le fameux « toboggan du jardin botanique », là aussi j’inaugure le nom.  Cela ressemble un peu à un toboggan avec une montée à pieds pour une belle descente en VTT sur les racines du jardin botanique.  

Encore sous l’effet des vapeurs d’alcool, je descends le toboggan très vite sans voir la moindre racine. Patou derrière se les prends toutes. Comme quoi, l’alcool a du bon … mais … avec modération !


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Patrice est en extase, les berges au niveau de Clermont-le-fort regorgent de criques et la rivière parsemée de petites chutes d’eau naturelles et de zones plus calmes sont propices à la baignade. Il y reviendra en famille.


On termine notre périple par les hauteurs de Venerque, toujours enchanteresses.

 

 

RV





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