Photos randonnée rando_ski grandbarbat_28avr2011

grandbarbat_28avr2011

Un lac, le ‘Lac d’Estaing’, une piste 4x4 qui monte à gauche devant un poney club:
    «Accès privé Pat !?» dis-je, incrédule.
Comment imaginer qu’une piste menant au grand Barbat puisse être un terrain privé ?
Le comte Russel eut bien l’usufruit du ‘Vignemale’ un temps, mais je pensais cette époque bien révolue !
    «Rien ne m’arrêtera ! » répond t-il. Mr ‘je fonce dans le tas’ vient de parler !


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Nous nous engageons sur la piste, en direction des cabanes du Barbat, notre futur camp de base. Après s’être garé en bout de piste, près d’un parc à bestiaux, nous rejoignons le GR10 juste au-dessus de nous, skis sur le dos.




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Au vu de l’enneigement déficitaire cette année, le portage est inévitable, aussi Pat préféra alléger son sac d’un pack d’encordage qu’il jugea superflu. Je ne sais comment il se débrouille mais Mr ’je porte du lourd’ a toujours un sac énorme. Heureusement que mère nature lui a donné un corps très athlétique, à moins que cela ne vienne de son paternel. Contrairement à mon géniteur que je n’ai pas eu le malheur de connaitre et qui devait être autrement ‘gaulé‘.

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Alors que nous montions sur ce sentier sans attrait, Patounette poussa soudain un « Oh… une jolie fleur, d’un bleu si profond! » . Il sort son ‘Canon’ dernier cri et mitraille la merveille qui sous le feu des projecteurs se met à rougir. Car à moins que Mr ‘fleur bleu’ soit daltonien, la fleur est plutôt :
« orange fluo, NON ? … »


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On atteint les cabanes après 1h00 de marche auquel on peut rajouter quelques minutes de béatitude fleurie. On choisit la cabane en pierre sans même un regard pour celle en tôle, beaucoup plus accueillante au premier abord, elle se révèle être confortable et peut contenir jusqu’à 6 randonneurs.


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Bien que réveillé à 7h00 du mat par mon ’horloge naturelle’, nous ne levons le camp qu’à 8h30. Le Grand Barbat n’est pas très loin mais des orages sont prévus l’après-midi et il ne faut plus trainer. Le lac du Barbat est atteint en 15 mn.


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Les premiers névés apparaissent mais la neige y est crouteuse et nous nous y enfonçons parfois jusqu’aux genoux. Patrice qui aime laisser respirer ses mollets n’est pas à la fête.



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Nous chaussons enfin nos skis après une heure de portage, à 2000m d’altitude conformément aux prévisions. Bravo météo France.




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Une heure, c’est aussi le temps qu’il nous faut pour atteindre la brèche de Badescure, courte pente assez raide d’à peine plus de 30° mais qui m’oblige, si je ne veux pas reculer, à faire quelques pas en escalier. Il est vraiment temps de remplacer mes peaux.


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D’autant plus temps que la même mésaventure intervient au départ de la pente terminale qui mène au sommet du Grand Barbat, juste au dessus de la brèche de Barbat. Superbe vue depuis cette brèche sur le pic Arrouy.



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La raison aurait voulu que l’on redescende sans attendre car le ciel se couvre inexorablement mais l’endroit est vraiment idéal pour un piquenique aussi confortable qu’aérien.



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Malheureusement, le brouillard fini par envahir notre bel espace, il ne nous reste plus qu’à attendre en espérant une éclaircie.




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Finalement, à bout de patience, on se décida enfin à redescendre. Perçant avec prudence les nuages épais qui nous encerclent, on dévale lentement les pentes que nous avions eu le bonheur d’admirer quelques heures plus tôt.



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Concentrés dans nos déplacements avec un zeste d'amertume dans le coeur, nous nous étions résignés à vivre un ‘jour blanc’ et soudain la vue se dégagea. On était passé sans encombre et en plus il nous restait quelques pentes à déflorer. Je senti rapidement le démon de la glisse m’envahir et inconsciemment j’accélérai l’allure laissant Patrice sur place.


A mesure que nous descendons, la neige se fait de plus en plus rare. La perspective d'emprunter l’itinéraire de montée avec un retour à pieds par le lac du Barbat est peu réjouissante. Notre désir de ski inassouvit nous pousse alors à rechercher un meilleur enneigement. Un restant d’avalanche sur la droite nous amènerai directement à la cabane mais c’est un véritable champ de mines. Le choix fut vite fait et même si skier sur la zone avalancheuse ne nous apporta pas les sensations qu’on espérait, on se paya véritablement une sacré belle tranche de rigolade :-)


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